mardi 7 janvier 2014

mardi 7 janvier

écriture-lecture "La bonne méthode de lecture Cuissart"  :

Révision: leçon "g" qui se lit "j" devant "e" et "i" comme dans "girafe".
nouvelle leçon: "c" qui se lit "s" devant "e" et "i" comme dans "cerise" suivie de "s" entre deux voyelles qui se lit "z".

Nous continuons de voir les super-pouvoirs des voyelles "e" (ainsi que é, è, ê), "i" et "y". Nous procédons comme pour le "g". Préparation par une série de syllabes lues au tableau individuellement par les élèves qui justifient pourquoi il prononce "c" ou "s". Puis lecture sur le livre, explication du vocabulaire, copie sur l'ardoise que les élèves relisent ensuite.

Dans l'après-midi, nous étudions "s" entre deux voyelles qui montre que les voyelles s'associent par deux pour entourer "s", elles l'obligent à "zézayer".
Afin de faire comprendre par tous les élèves la notion "entre 2 voyelles", la maîtresse passe par la mise en scène avec des élèves. Elle demande à un élève de se mettre entre 2 autres et spécifie qu'être en deux personnes veut dire qu'on a quelqu'un à gauche ET à droite (avant et après si nous faisons le parallèle avec le sens d'écriture). Elle recommence plusieurs fois avec différents élèves, en formant une ligne d'élèves de plus en plus nombreux.

Afin de s'assurer que tous les élèves ont bien compris l'obligation d'être "entre DEUX personnes, voyelles, animaux, objets.... ce qui donne une formulation générale du type: "X: mets-toi entre Y et Z"
Elle propose des affirmations comme: "X" met toi entre Y" afin de démontrer qu'il est impossible de respecter cette consigne car on ne peut être se placer entre une seule personne. Cette situation est répétée plusieurs fois (alternée avec des situations "normales".

Enfin, elle aligne 3 élèves, X, Y et Z et demande à quatrième de se placer entre X et Z. Après une brève hésitation, l'élève choisi de se mettre à gauche de Y ce qui provoque des remarques du type "non, ce n'est pas bon!" C'est alors que la maîtresse fait remarquer que: qu'on se place à gauche de Y ou à droite, on sera toujours entre X et Z. Cet exercice est répété plusieurs fois pour que chacun comprenne bien.

Le parallèle est fait avec "s" qui est ENTRE  deux voyelles, sachant que cette fois-ci, parce qu'elles se mettent à DEUX, toutes les voyelles ont le pouvoir de faire zézayer "s", à condition qu'elles soient DEUX l'une avant et l'autre après "s".
La maîtresse écrit une série de syllabes (usa, isi, uso, ésé...) et procède comme pour "c" et "g".
Lecture sur le livre, puis copie de la leçon sur l'ardoise et relecture.
 

Mes premières dictées 

Sur l'ardoise: "la fête sera samedi".


Lecture DELILE: 

Lecture individuelle des 2/3 de la classe. Selon les possibilités de chacun, durant les vacances, certains élèves ont avancé

Grammaire:


Initiation à l'analyse grammaticale: "la fête sera samedi."
La maîtresse indique que "sera" est le verbe être au futur (la fête n'a pas encore eu lieu).
Nous procédons comme d'habitude.

Conjugaison: verbes être et avoir au présent.




arithmétique Lemoine
p.24: nombre 14 (addition).

vocabulaire : Hermès, épisode 52

mémoire/stratégie :

les jours de la semaine, les mois de l'année, les saisons...etc

Récitation:

Nous récitons d'anciennes poésies: je suis grand(e), le corbeau et le renard, un petit roseau, l'écureuil et la feuille, l'araignée...


Nous chantons "Sur le pont du nord"



leçon de chose :

Suite à la leçon de la veille sur la farine et le pain, nous confectionnons du pain en classe.
ingrédients: 1kg de farine, 600 à 640g d'eau, 16g de sel et 2 sachets de levure déshydratée.

La pesée de l'eau et du sel se fait avec la balance de Roberval (600 grammes c'est 6 paquets de 100g,  qu'on forment en utilisant un poids de 500g (5 paquets de 100g) auquel on ajoute un poids de 100g)

 Le sel est mélangé à l'eau puis le tout est versé au creux de la farine à laquelle a été rajouté la levure. Le tout est pétri du bout des doigts (le post-it est la recette que la maîtresse a notée ;-)...) jusqu'à ce que la pâte soit homogène et souple. Sans la levure, la pâte ne pourra pas gonfler (c'est à dire ce remplir de gaz produits par la levure qui fermente).
 la pâte est ensuite mise à lever sur le radiateur (les levures sont plus efficaces), elle a considérablement gonflé au bout d'une heure et demie (plus la pâte attend, plus le goût du pain sera parfumé par l'action de la levure).


 Il faut ensuite "dégazer" la pâte, la mettre en forme en l'étirant en forme de carré dont on rabattra deux fois de suite les coins vers l'intérieur, on dit qu'on forme la "clé" du pain, c'est la face inférieure du pain. Il faut ensuite le poser directement sur la plaque de cuisson préalablement graissée (ou sur du papier sulfurisé) pour la seconde levée qui plus elle est longue plus elle favorisera les arômes du pain.
 Le pain après 40mn au four à 220°C (il aurait pu y rester plus longtemps si on a du temps ou si on aime le pain "bien cuit").
 La croûte est dorée, la mie couleur ivoire. La maîtresse fait sentir la chaleur du pain ainsi que son parfum qui met l'eau à la bouche. Elle le partage pour que chacun puisse le goûter.



Si on adjoint à cette base de pâte du beurre et des oeufs, on obtient... de la brioche ;-). Ainsi la farine est à l'origine de la plupart des gâteaux.




TRAVAIL en FAMILLE (MAXIMUM 10 minutes)
pour le 9/1....: écriture-lecture Cuissart (livre bleu) : revoir page 35
lecture Delile: Relire la page en cours.